La FSU s’indigne de l‘utilisation de l‘article 49.3 de la Constitution pour faire passer sans débats à l‘Assemblée Nationale la loi retraites combattue depuis près de trois mois et rejetée par une majorité de Français-es.
On pouvait s’y attendre, mais le moment choisi, un samedi à 17h00, juste après le Conseil des Ministres exceptionnel lié à l’épidémie de coronavirus, est un véritable coup bas. Si l’on ajoute l’interdiction des rassemblements de plus de 5000 personnes prise pour freiner l’épidémie, on se dit qu’en effet l’occasion était trop belle pour l’exécutif.
Face à ce déni de démocratie, des rassemblements spontanés ont eu lieu samedi et dimanche, à Paris devant l’Assemblée Nationale mais aussi dans plusieurs villes de notre département.
Preuve supplémentaire de l’incapacité du gouvernement à convaincre sur son projet, ce coup de force est aussi un nouveau signe de mépris du gouvernement vis à vis de l’Assemblée, de l’opinion et du mouvement social. Cela ne fait que renforcer la détermination de la FSU à continuer son combat contre cette loi injuste.
La FSU appelle avec ses partenaires de l’intersyndicale appelle à de nouvelles initiatives avant la journée interprofessionnelle du 31 mars qui doit plus que jamais rassembler dans l’unité la plus large. Des rassemblements sont d’ors et déjà proposés :
lundi 2 mars et mardi 3 mars
👉17h devant la préfecture de Rodez
👉17h30 devant la sous-préfecture de Millau
👉17h devant la sous-préfecture de Villefranche de Rouergue
👉17h devant le jardin public Decazeville