La FSU a été reçue par le nouveau ministre ce mardi 24 mai. Elle a porté les exigences de mesures rapides pour les salaires et les conditions de travail des personnels.

 

Le ministre s’est posé en rupture des méthodes de Jean-Michel Blanquer mais sur le fond, aucun engagement n’a été pris. Il en est resté à des considérations très générales. Pourtant, pour la FSU, face un état d’urgence dans l’Éducation Nationale, tant pour les élèves que pour les personnels, il est indispensable de prendre rapidement des mesures à la hauteur des enjeux.

 

Les derniers résultats des concours de recrutement montrent que la rentrée est loin d’être assurée, il faut dès maintenant des mesures de type : concours exceptionnel, listes complémentaires …

 

Face à cette crise de recrutement, la question des salaires est urgente, pour la FSU il faut une revalorisation conséquente et sans contreparties. Pour les AESH, la FSU a également rappelé son exigence d’un véritable statut et d’un salaire décent.

 

Après deux ans et demi de crise sanitaire, les besoins sont immenses tant en terme pédagogique que d’accompagnement et de suivi des élèves par des équipes pluriprofessionnelles complètes. La FSU revendique un collectif budgétaire en vue de la rentrée 2022.

 

La FSU a aussi alerté sur l’état d’esprit des personnels, le quinquennat qui vient de s’écouler a laissé des traces. Aujourd’hui, beaucoup d’entre eux ne se reconnaissent pas dans leur métier tel qu’il leur est imposé. Dans ce contexte, les projets de réforme d’Emmanuel Macron (priorité aux fondamentaux dans le primaire, réforme du lycée confortée, voie professionnelle menacée…) vont aggraver la situation. Les politiques de santé, de protection et d’inclusion ne peuvent se mener sans personnels, sans moyens et sans formation.

 

La FSU ne se contentera pas de vagues promesses ou de symboles de rupture, il faut des actes, maintenant.