Pousser le gouvernement à répondre aux revendications
Force est de constater que nos ministres ont du mal à entendre. Après le passage aussi rapide que fracassant d’Amélie Oudéa-Castéra, Nicole Belloubet, nouvelle ministre, doit prendre la mesure du malaise dans l’Éducation. Elle doit apporter des réponses aux revendications centrales partagées très largement :
- le retrait du choc des savoirs ;
- l’annulation immédiate des suppressions de postes et un plan de recrutement à hauteur des besoins ;
- de vrais moyens pour que l’inclusion des élèves en situation de handicap soit une réussite ;
- une revalorisation généralisée des salaires de tous les personnels ;
Face à un gouvernement qui agit contre les personnels qui font l’École au quotidien et plus largement contre la communauté éducative, il est nécessaire de faire monter la pression en multipliant les actions dans l’unité la plus large. Cette montée en puissance doit permettre de lancer un dernier avertissement en poussant le gouvernement dans ses retranchements pour l’obliger à répondre.
Faisons monter la pression !
Ce 2 avril , doit permettre, partout où c’est possible à :
- réunir des assemblées générales inter degrés (entre personnels des 1er et 2nd degré) pour évoquer les conséquences du choc de savoirs sur nos métiers et nos élèves ;
- inviter les parents d’élèves à des réunions publiques pour évoquer avec elle et eux les conséquences du choc des savoirs sur l’École et sur leurs enfants ;
- organiser une (ou plusieurs) journée « école morte, collège mort, lycée mort » ; les élèves ne viennent pas en cours et les directeurs·trices et chef·fes d’établissement font remonter les taux d’absentéisme à la DSDEN.