Mardi 4 mai, vingt personnes passeront au tribunal de police de Rodez à la suite de contestations d’amendes reçues après des manifestations post-confinement à Millau en mai 2020. Le 12 mai 2020, au tout début du déconfinement, des citoyens, des militants associatifs, syndicalistes et/ou politiques se réunissaient à Millau place du Mandarous pour faire entendre leur souhait d’un monde d’après plus solidaire, plus écologique, plus humain en rupture avec les politiques néolibérales. La police millavoise a utilisé les images de vidéosurveillance de la ville, qui lui ont permis de délivrer ces « amendes sans contact ». Aucun contrôle d’identité physique n’avait été réalisé le jour du regroupement. De plus on apprend que ces « amendés » sont aussi fichés pour leurs opinions politiques. Des procédés que la FSU12 ne peut que condamner. Depuis, au côté d’organisations, collectifs, associations la FSU appelle et participe activement sur l’ensemble du territoire aux mobilisations pour défendre nos droits et nos libertés de circuler en particulier contre la Loi Sécurité Globale, contre le projet de loi « confortant le respect des principes républicains » …. Une myriade de dispositifs policiers et techno-policiers visant à porter atteinte au droit de manifester, à cadenasser l’espace public, cet espace où chacun devrait être en droit de circuler et de s’exprimer librement, sans être droné, visionné, filmé, palpé, fouillé, suspecté…. est mis en place.

Pour la FSU12, toutes ces lois participent à une dérive autoritaire inacceptable c’est pourquoi, mardi 4 mai, elle sera présente au rassemblement (déclaré en préfecture) de soutien prévu à 14 heures devant le tribunal de Rodez.