Les infirmiers et infirmières scolaires se sont mobilisé.es, ce jeudi 10  juin après-midi. D’abord devant l’Assemblée nationale, puis devant le ministère de l’Éducation nationale, pour dénoncer leurs conditions de travail, qui se sont encore compliquées en raison de la crise sanitaire.

Selon une enquête du SNICS-FSU : deux tiers des infirmiers scolaires sont en souffrance au travail, une année où ils/elles ont été très sollicités, notamment par les tests, au détriment de leurs missions habituelles, elles/ils ont été oubliés du Ségur de la Santé, et n’ont pas eu droit aux 200 euros nets d’augmentation. Ils ont été les oublié.es du Grenelle de l’Education. Si les infirmiers et infirmières tirent la sonnette d’alarme à moins d’un mois de la fin de l’année scolaire, c’est aussi parce qu’ils ont constaté une souffrance accrue chez les adolescents lors de cette année marquée par la crise sanitaire.