LE 31 MARS, GREVE ET MANIFESTATION

POUR LE RETRAIT DU PROJET DE RÉFORME DU CODE DU TRAVAIL !

Le nouveau projet de réforme du code du travail, présenté après les premières mobilisations, ne répond aucunement aux aspirations fortes, exprimées par les jeunes, les salarié-es et les chômeurs pour l’accès à l’emploi et sa sécurisation. La création d’emplois de qualité ne peut pas être synonyme de la casse du code du travail mais nécessite en revanche un changement de politique économique et sociale.

LE PROJET DE LOI VISANT À RÉFORMER LE DROIT DU TRAVAIL CONSTITUE UNE RÉGRESSION SOCIALE QUE NOUS N’ACCEPTONS PAS.

Les principes qui fondent les garanties collectives sont remis en cause, les licenciements facilités. Ce projet de loi prévoit des procédures de décisions dans les entreprises et établissements qui placent les salarié-es sous la menace et le chantage à l’emploi. Il vise à remettre en cause l’égalité de droit et de traitement en abandonnant le niveau national de négociation et en contournant les syndicats. Il mettrait en place d’autres dispositions porteuses de régressions : temps de travail, apprentissage, formation professionnelle…

Le chômage atteint un niveau record, la pauvreté explose et, pour la première fois depuis l’après-guerre, l’espérance de vie recule.

PRÉCARISER LE SALARIAT, FACILITER LES LICENCIEMENTS NE CRÉENT PAS D’EMPLOI COMME LE DÉMONTRENT LES POLITIQUES MENÉES DEPUIS PLUSIEURS DÉCENNIES.

N’acceptant pas que la société promise aux jeunes soit celle de la précarité, nos organisations portent d’autres exigences en termes d’emploi, de temps de travail de formation, de protection sociale et de conditions de travail. Chacune de nos organisations développera ses propositions.

Après le 9 mars, la journée de mobilisation du 17 mars à l’initiative des organisations de jeunesse a été une réussite. Les jeunes, très concernés par ce projet de loi, se sont fortement mobilisés avec le soutien des organisations de salarié-es. La preuve est faite que les annonces du Premier ministre pour aménager la loi travail n’ont visiblement pas convaincu et ce malgré l’offensive gouvernementale largement relayée.

Aujourd’hui le mécontentement est réel et s’intensifie. Il se matérialise clairement par des luttes dans les entreprises, le secteur public et les lieux d’études. Il revêt aussi un caractère intergénérationnel avec la mobilisation des jeunes et celle des retraité-es.

SI LE MOUVEMENT SOCIAL S’ÉTEND, C’EST QU’UNE IMPOSANTE MAJORITÉ CONSIDÈRE QUE LE PROJET DE RÉFORME DU CODE DU TRAVAIL EST UNE MENACE POUR LES SALARIÉ-ES.

Le 31 mars, les salarié-es, les privé-es d’emplois, les jeunes, les retraité-es ont toutes les raisons de se mobiliser ensemble, par toutes les formes, notamment par la grève et les manifestations sur tout le territoire,

• POUR OBTENIR LE RETRAIT DU PROJET DE LOI DE RÉFORME DU CODE DU TRAVAIL,

• POUR L’OBTENTION DE NOUVEAUX DROITS, SYNONYMES DE PROGRÈS SOCIAL,

• POUR GAGNER AUSSI UNE AUTRE RÉPARTITION DES RICHESSES DANS UNE SOCIÉTÉ SOLIDAIRE.

Les organisations syndicales de l’Aveyron, CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, l’UNEF, UNL, FIDL, les représentants des lycéens, appellent l’ensemble les salarié-es, les jeunes, les retraité-es, les privé-es d’emploi à manifester pour le retrait du projet de lui de réforme du code du travail :

MANIFESTATION DÉPARTEMENTALE, 14H30 – ESPLANADE DES RUTHÈNES, RODEZ

Source: fsu12