Un préavis de grève a été déposé par la FSU12 ICI
ET AUSSI
Ensemble portons la liberté
de se rassembler, manifester !
Tribunal de Police de Millau, jeudi 24 mars 2022 a partir de 8 h 45
A Millau le 12 mai 2020, de nombreuses personnes se sont rassemblées afin de défendre la liberté de manifester et de dire la nécessite de se mobiliser. Le droit a manifester étant un droit constitutionnel inaliénable, ce jour-la, des citoyennes et des citoyens font le choix de s’exprimer publiquement dans le respect des gestes barrières. Ils entendent peser dans le débat sans que le contexte de épidémie ne réduise au silence et a la soumission.
Sur les 150 personnes présentes, 40 reçoivent une vidéo-verbalisation « sans contact », sans aucune interpellation, sans aucune explication. Le 22 mai, le commissariat de Millau recommence et ajoute encore des PV par le même procédé. 24 personnes décident de contester par la voie réglementaire. Conformément a la procédure, les 24 auraient du voir les poursuites s’arrêter en étant convoques au Tribunal de Police pour s’expliquer, le juge ayant la charge de dire le droit. Dans le mème temps, 4 autres manifestant-e-s, sans Pv, sans formalité aucune se voient saisir leur salaire, ou, suivant le cas, leur indemnité chômage ou leur retraite !
L’officier du Ministère Public s’autoproclame enquêteur, procureur et juge. Empressé de réprimer, il a été oublié de nombreux points de procédure.
Quand arrive le temps du tribunal, a Rodez le 4 mai 2021, parmi les nombreux cas de nullité soulevés par nos avocats, le premier l’emporte.Déjà un vice de précipitation policière qui a amené le Tribunal a dire que l’officier de police n’avait pas saisi le bon Tribunal !
Les organisations Amnesty International et 17 organisations nationales ont relayes cette situation aberrante.
Aujourd’hui, 26 personnes se voient convoquées enfin au Tribunal de Police de Millau le jeudi 24 mars 2022 a 9 h.
Nous appelons donc au soutien et a la mobilisation car, a travers cet acharnement, ce sont nos libertés fondamentales de manifester, de s’exprimer, de se rassembler qui sont attaquées.
Pour cela nous invitons toutes celles et ceux que le prétexte de la pandemie n’a pas réduit au silence et a la soumission a venir nous soutenir devant le Tribunal des 8 h 45. Les Amende.e.s de mai !