Le CDEN du vendredi 5 février aura donc clôturé le cycle d’instances préparation de la rentrée de septembre 2021 : en plus de ce CDEN, un groupe de travail et deux CTSD se seront tenus.

La DASEN aura eu beau jeu de mettre en avant à chaque occasion une dotation pour notre département à l’équilibre malgré la perte prévue de 400 élèves à la rentrée prochaine. Elle aura pu aussi se prévaloir du dédoublement des GS dans le REP decazevillois, de la limitation à 24 des effectifs des classes de GS, CP et CE1 ailleurs, de la création de 3 postes de remplaçant.es et 2 postes de maîtres E.
Sans nier ces quelques avancées, les représentant.es de la FSU12 auront quant à eux opposé à ce bilan quantitatif flatteur des éléments qualitatifs plus inquiétants. En effet, cette amélioration du taux d’encadrement n’est pas ressentie dans de nombreuses écoles confrontées à la paupérisation galopante de nos territoires y compris les plus ruraux, à des comportements d’élèves de plus en plus difficiles à l’origine de situations de crises qui se multiplient, à une inclusion à marche forcée sans les moyens nécessaires, aux injonctions hiérarchiques et à la dépossession du métier. C’est plutôt une dégradation de leurs conditions de travail que ressentent nombre d’enseignant.es du département : pour preuve, s’il fallait étayer par des éléments quantitatifs, la multiplication des demandes de démissions, de ruptures conventionnelles, de disponibilités, de temps partiels.
Vos représentant.es de la FSU12 n’auront également pas manqué de dénoncer les fermetures de postes pour plusieurs col-lègues touchés par le redéploiement des RASED et des remplaçant.es suite au redécoupage des circonscriptions : pour eux et elles, nous avons demandé des compensations fortes lors de leur participation au mouvement. De même, nous avons pointé plusieurs décisions inéquitables qu’il s’agisse d’école de la commune de Rodez ou du REP decazevillois.