Le 8 mars, les femmes se mobilisent partout dans le monde pour faire progresser leurs droits et les rendre effectifs.  Ces dernières années, la prise de conscience et les mobilisations féministes grandissent et font bouger les lignes partout dans le monde. Les luttes féministes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l’égalité entre les femmes et les hommes.

Mais cette égalité est loin d’être effective.

C’est pourquoi la journée du 8 mars ne se « fête » pas et n’est pas la « journée de la femme » mais bien celle de lutte pour les droits des femmes ! Continuons à nous mobiliser pour l’égalité !

RASSEMBLEMENTS de 12h30 à 13h30 à

Rodez : Préfecture

Millau : sous-préfecture

RASSEMBLEMENT à partir de 17h30 à

Villefranche de Rouergue : sous-préfecture

Les rendez-vous à ne pas rater  :

RODEZ :

  • Samedi 5 mars animation (chorale) autour de la frise sur l’histoire des droits des femmes sur le marché, jeux, arbre avec mots d’ordre féministes
  • Maison de quartier St Eloi « Sexisme y’es-tu ? » du 21 au 28 mars
  • Maison de quartier de Gourgan du 11 au 19 mars : mercredi 16 mars à 17h présentation et 18h inauguration de l’exposition
  • Médiathèque : tête de gondole avec des livres féministes,
  • Maison du Livre: vitrine dédiée
  • Mardi 8 mars de 17h à 19h, Marcillac, place de l’église au Petit Guingois: lecture partagée de textes et de poésies organisée par « L’échappée belle »

MILLAU :

Mois de l’égalité : le programme  sur : https://www.millavois.com/2022/02/16/le-mois-de-legalite-femmes-hommes-se-decline-a-millau/

St-AFFRIQUE :

Stand du planning familial sur les marchés.

Samedi 5 mars à 20H: projection de « Debout les femmes »  au Familial par le Collectif Citoyen du Pays St Affricain (CCPSA)

VILLEFRANCHE de ROUERGUE :  

 fin mars exposition d’affiches du Planning, de livres, visite organisée pour des collégiens et lycéens, débat, arbre avec mots d’ordre féministes, chorale, ….

 

Pour le collectif pour l’égalité femmes-hommes 12, le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, c’est :

  •    Affirmer sa solidarité avec les femmes du monde entier qui subissent la répression, la négation de leurs droits, à commencer par les femmes Afghannes, violemment réprimées par les talibans, abandonnées par les pays occidentaux et qui organisent la résistance au péril de leur vie.
  •    Exiger des moyens pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, il est indispensable d’accompagner et protéger les victimes, de former toutes les personnes qui travaillent à leurs côtés, de sanctionner les agresseurs, de faire appliquer les lois existantes et de compléter la législation.
  •    Exiger l’égalité salariale et professionnelle et dénoncer le fait que les femmes sont toujours payées un quart en moins. En France, c’est comme si nous arrêtions d’être payées chaque jour à partir de 15h40.
  •    Revendiquer la revalorisation des métiers féminisés, la fin de la précarité et des temps partiels et l’application de la loi qui – depuis 50 ans ! – prévoit un salaire égal pour un travail de valeur égale.
  •    Obtenir le rattrapage des pensions des femmes retraitées qui sont inférieures de 40% à celles des hommes
  •    Exiger un investissement financier et un recrutement massif dans les services publics, notamment dans les secteurs du soin, du lien et de l’éducation pour socialiser les tâches domestiques !
  •    Développer une éducation féministe et égalitaire qui lutte enfin contre les stéréotypes et les violences et qui donne à tou.te.s la possibilité de réussir leur parcours scolaire et professionnel 
  •    Exiger l’allongement des délais pour l’IVG et l’accès sur l’ensemble du territoire à des centres IVG

Ce 8 mars, nous serons à la veille des élections présidentielles. Le gouvernement et le patronat bloquent toute avancée et multiplient le feminism-washing. Pire, la réaction masculiniste s’organise relayée par l’extrême droite qui revendique un discours sexiste, raciste et LGBTophobe. Partout dans le monde, la première chose que font ces partis réactionnaires quand ils arrivent au pouvoir, c’est de remettre en cause les droits fondamentaux des femmes.

Alors que la « grande cause » d’Emmanuel Macron s’est avérée une vaste opération d’enfumage, que les idées misogynes relèvent la tête, nous donnons rendez-vous à toutes les femmes, à tous et toutes les féministes. Le 8 mars, on s’arrête tout.e.s. On se met en grève. Plus de bla bla, plus de promesses sans lendemain, des actes. Ne nous libérez pas, on s’en charge !