La FSU12 considère que les personnels de l’hôpital qui sont en grève aujourd’hui et qui se mobilisent pour que l’offre et l’accès aux soins ne soient pas réduits, s’inscrivent dans la défense d’une vision du service public, et avec lui d’un modèle de société.
Pour la FSU12, qui défend les services publics comme porteurs de l’intérêt général, comme outils de progrès social, et comme moyens de solidarité et d’égalité, les mises à mal et les fermetures de services publics de proximité sont autant de renoncements à apporter une réponse volontariste aux inégalités sociales et géographiques : elles sont le signe de l’abandon d’un territoire et avec lui de sa population.
Ce que l’hôpital de Decazeville incarne, c’est donc, au contraire, la volonté d’être au plus près d’un territoire par la garantie d’un accès facilité aux soins. Il est ainsi un symbole – comme tant d’autres malheureusement… ! – de la lutte contre la désertification médicale et de la mise à mal des services publics de proximité au nom de critères budgétaires.
Les personnels de l’hôpital ne cessent d’être confrontés à un discours sur la « modernisation du système de santé ». Ce discours apparaît comme le leurre habituel : il est guidé par un diktat budgétaire dont il faut briser la carcan et il témoigne d’une conception qui s’avère bien éloignée des préoccupations des territoires, de leurs habitants, face à une désertification irrémédiablement provoquée par les contraintes imposées sur les moyens !
La FSU12 soutient donc la mobilisation des personnels, des citoyens, des élus, pour la défense de l’hôpital de Decazeville.