Comme tous les ans, le 28 septembre prochain sera la journée internationale pour le droit
à l’avortement. Ce droit fondamental, encore inaccessible pour les femmes dans de
nombreux pays, régresse dans d’autres sous la pression de groupes réactionnaires ou des
extrême-droites. Toutefois il progresse dans certains, comme récemment au Mexique où
l’avortement vient d’être dépénalisé. Par ailleurs, dans plusieurs états des Etats Unis des
résistances s’organisent contre son interdiction ou les entraves à son usage. En Europe,
l’avortement est toujours totalement interdit à Malte et en Andorre. Il a été
particulièrement restreint en Pologne et en Hongrie. En Italie et en Espagne l’application
de la loi est de plus en plus entravée par des professionnel·les qui refusent de le pratiquer
mais aussi de la baisse des moyens.
En France, le combat pour sa constitutionnalisation n’est pas encore gagné et les moyens
qui lui sont dédiés (structures, personnels formés) sont largement insuffisants pour un
accès effectif sur tous les territoires.
Pour sécuriser ce droit, il est nécessaire de revendiquer son inscription dans la constitution
et les moyens nécessaires pour qu’il soit effectif pour toutes.

Vous trouverez l’appel unitaire du collectif « Avortement en Europe, les
femmes décident ! » (dont la FSU fait partie) à la mobilisation.

Toutes les informations sont aussi sur la page Facebook :
https://www.facebook.com/avortementeurope